samedi 14 octobre 2017

You - Caroline Kepnes


TitreYou

Auteur : Caroline Kepnes

Publication : 2014

Maison d'édition : Simon & Schuster

Couverture : Getty Images ; S&S Art Dept

Traducteur : ø

Nombre de pages : 422

Sur l'auteur

Caroline Kepnes is from Cape Cod, Massachusetts. Her first novel YOU was translated into 19 languages and shortlisted for a CWA New Blood Award. Her second novel HIDDEN BODIES is a sequel that Booklist describes as 'the love child of Holden Caulfield and Patrick Bateman'. Caroline earned a BA in American Civilization at Brown University and worked as a pop culture journalist on Entertainment Weekly and a TV writer on 7th Heaven. She now writes full-time and lives in Los Angeles. A 10 episode TV series based on YOU will premiere on Lifetime Network in 2018.

Caroline Kepnes est née à Cap Cod dans le Massachusetts. Son premier roman YOU a été traduit dans 19 langues et pré-selectionné pour le prix du CWA (Crime Writers Association : l'association des auteurs de crime). Son second roman Corps Cachés est une suite que Booklist décrit comme "l'enfant chéri de Holden Caulfield et Patrick Bateman". Caroline a eu son diplôme de civilisation américaine à l'université de Brown, et travaille comme une journaliste de la culture pop chez Entertainment Weekly et comme un écrivain à la télévision sur 7th Heaven. Elle écrit maintenant à temps plein et lit à Los Angeles. Une série télévisée de dix épisodes basée sur YOU sortira sur Lifetime Network en 2018.




Résumé : When Guinevere Beck strides into the bookshop where Joe works, he is instantly smitten. And so begins an attraction that quickly spirals into a whirlwind of deadly consequences.

Lorsque Guinevere Beck entre dans la librairie où Joe travaille, il est tout de suite épris. Et alors commence une attirance qui rapidement dégénère dans un tourbillon de conséquences mortelles.

Citation

You reach out your arms but you're wobbling. You drop your phone and you lunge to grab it in the process you misstep - "Aaah!" - and you slip and trip on that damn shoelace and you fall splat and somehow you land the wrong way and you roll off the yellow danger zone and down into the actual danger zone. You scream. It's the fastest slowest fall I've ever seen and you're only a voice down on the tracks now, a shriek and his singing doesn't stop, engine engine number nine, and it's the wrong soundtrack for what I have to do now, bad back and all. I run across the platform, look down at you.
"HELP!"
"It's okay, I got you. Gimme your hand."
But you just scream again and you look like that girl in the well in The Silence of the Lambs and you don't need to look so freaked out because I'm here, offering my hand, ready to pull you up. You're shivering and staring down the tunnel and your head's filling with fear when you need to just take my hand.
"Omigod, omigod I could die."
"Don't look that way, just look at me."
"I'm gonna die."
You take a step forward and you know nothing of railroads. "Stay still, half the shit down there you can electrocute you."
"What?" And your teeth chatter and you scream.
"You're not dying. Take my hand."
"He's making me crazy," you say and you block your ears because you don't want to hear if my train runs off the tracks anymore. "That singing, that's why I fell."
"I'm trying to help you," I insist and your eyes pop. You look down the tunnel and then up, right into my eyes.
"I hear a train."
"Nah, you'd feel it. Gimme your hand."
"I'm gonna die." You despair.
"Take my hand!"
The homeless dude croons as if we're a nuisance he's got to outsing pick it up pick it up pick it up and you cover your ears and scream.
I'm getting impatient and an engine will come on these tracks eventually and why are you making this so hard?
"You wanna get killed? Because if you stay down here you will get run over. Take my hand!"
You look up and now I see a part of you that's new to me, a part that does want to be killed and I don't think you've ever been loved the right way and you don't say anything and I don't say anything and we both know that you're testing me, testing the world. You didn't get off that stage tonight until the last person stopped clapping and you didn't tie your shoelaces and you blamed the worlds when you tripped. 
Pick it up pick it up! Engine, engine, number nine
I nod. "Okay." I reach down with my arms, palms up. "Come on. I got you."
You want to fight. You are not easily rescued but I am patient and when you are ready, you wrap your hands around my shoulders and allow me to save you. I hoist you, loose sneakers and all, onto the yellow danger zone and then roll you onto the dirty gray danger-free concrete and you're shaking and you hold your knees to your chest as you scoot backward into the part of the green pole that faces inward, the safe place to sit, to wait.
You stil don't tie your shoelaces and your teeth chatter more than ever and I scoot closer to you and I point at your useless, flat, nonathletic sneakers. "May I?" I ask and you nod. 
I pull the laces tight and tie them in double knots the way my cousin taught me a hundred years ago. When the train sounds down the way, your teeth stop chattering, and you don't look so scared anymore. I don't have to tell you that I saved your life. I can see in your eyes and your glistening, grimy skin that you know it. We don't get on the train when the doors open. That's a given.


Tu tends tes bras mais tu trembles. Tu fais tomber ton téléphone mais tu te précipites pour le récupérer dans le mouvement tu trébuches - "Aaah!" - et tu glisses et tu trébuches sur ce putain de lacet et tu tombes paf et d'une manière ou d'une autre tu débarques dans la mauvaise direction et tu fais tomber le panneau jaune de danger et tu tombes dans la vraie zone de danger. Tu cries. C'est la plue rapide chute la plus lente que je n'ai jamais vu et tu n'est plus qu'une voix en bas sur les rails maintenant, un hurlement et sa chanson ne s'arrête pas, la locomotive, la locomotive numéro neuf, et c'est la mauvaise bande sonore pour ce que je dois faire maintenant, mal au dos et tout. Je cours vers la plateforme, je te regarde en bas.
"AIDEZ-MOI!"
"Tout va bien, je t'ai. Donnes-moi ta main."
Mais tu continues de crier encore et tu ressembles à cette fille dans le puits dans Le Silence des Agneaux et tu n'as pas à sembler si effrayée parce que je suis là, proposant ma main, prête à te remonter. Tu trembles et regardes vers le tunnel et ta tête remplie de craintes quand tu dois juste prendre ma main.
"Ohmondieu, ohmondieu je pourrais mourir."
"Ne pense pas à ça, juste regarde moi."
"Je vais mourir."
Tu fais un pas en avant et tu ne connais rien sur les chemins de fer. "Ne bouge pas, la moitié de la merde en bas pourrait t'électrocuter."
"Quoi?" Et tes dents claquent et tu cries.
"Tu n'est pas en train de mourir. Prends ma main."
"Il me rend folle," tu dis et tu te bouches les oreilles parce que tu ne veux plus entendre si mon train va dérailler. "Cette chanson, c'est à cause d'elle que je suis tombée."
"J'essaye de t'aider," j'insiste et tes yeux explosent. Tu regardes en bas vers le tunnel puis en haut, droit dans mes yeux.
"J'entends un train."
"Nan, tu le sentirais. Donnes-moi ta main."
"Je vais mourir." Tu perds espoir.
"Prends ma main!"
Le gars sans-abris fredonne comme si nous étions une nuisance il faut qu'il chante fort ramasse ça ramasse ça ramasse ça et tu couvres tes oreilles et cries.
Je deviens impatient et un train viendra sur ces rails éventuellement et pourquoi tu rends ça si compliqué ?
"Tu veux être tuée? Parce que si tu restes en bas ici tu seras renversée. Prends ma main!"
Tu regardes en haut et maintenant je vois une partie de toi qui est nouvelle pour moi, une partie qui veut vraiment être tuée et je ne pense pas que tu ai été un jour aimé de la bonne façon et tu ne dis rien et je ne dis rien et on sait tous les deux que tu es en train de me tester, tester le monde. Tu n'es pas descendue de la scène ce soir jusqu'à ce que la dernière personne ait arrêté d'applaudir et tu n'as pas lacé tes chaussures et tu en voulais à la Terre entière quand tu as trébuché.
Ramasse ça ramasse ça! Locomotive, locomotive, numéro neuf
J'hoche la tête. "Ok." Je te porte avec mes bras, les paumes vers le haut. "Allé, je te tiens."
Tu veux te battre. Tu n'es pas facilement sauvée mais je suis patient et tu es prête, tu enroules tes mains autour de mes épaules et tu me laisses te sauver. Je te soulève, perd les sneakers et tout, sur la zone jaune de danger et ensuite je te dépose sur le béton gris sale sans danger et tu trembles et tu tiens tes genoux sur ta poitrine en filant derrière dans la partie du pôle vert qui donne sur l'intérieur, la place sûre pour s'assoir, pour attendre.
Tu n'attaches toujours pas tes lacets et tes dents claquent plus que jamais et je me rapproche de toi et je pointe mon doigt sur tes inutiles, plates, non-sportives sneakers. "Puis-je?" je demande et tu acquiesces.
Je fais les lacets serrés et je les attache avec un double noeud de la manière dont mon cousin m'a appris il y a une centaine d'années. Lorsque le train approche, tes dents arrêtent de claquer, et tu ne parais plus si effrayée. Je n'ai pas à te dire que je t'ai sauvé la vie. Je peux voir dans tes yeux et ton éclatante, sale peau que tu le sais. Nous ne montons pas dans le train quand les portes s'ouvrent. C'est un fait.





Commentaire personnel : This book has been a revelation for me. I loved been in a weirdo guy's mind. It was scary but funny at the same time. The writing is amazing, really simple to understand for us, foreigners. Joe, the creepy main character in insanely crazy about this girl, Beck. He keeps following her everywhere and she doesn't know it. This is why there is always a certain strain on this novel.
Beck is a woman who loves been loved by everyone, this is why she's such a drama queen. She likes playing with other people and their feelings. She's young, 24, and she is still at school. She's dating this guy, Benji, who's playing with Beck's feelings. But she loves that.
A lot of american writers loved this novel, among Stephen King who was mentioned many times in it. He said, talking about it, that this book is "Hypnotic and scary... never read anything quite like it". This is probably the main reason why I've read You. And I must say, I was not disappointed once. The writer kept surprising me all along the novel. 
The thing is, there were times when Joe was violent, but the writer did not write pages on it. It was resumed in two sentences and that's it. This is why I love this book. You need to keep focused on every words, because if you loose it, you'll be lost and the story keeps evolving, progressing. I can't wait to read the second book to follow Joe's life after what he did. I can't tell that to you, it's a surprise. You really need to read it. 
Reading this novel, you penetrate into a pervert, psychopath mind. It is frightening because he seems lovely, kind with Beck at the beginning. But when he is not with her and we are reading his thoughts, then we understand how sick he is. But he doesn't get help. He is smart and cultivated. He is twisted and hot. Maybe it's the reason why Beck is into him. Joe is taking his time with her, even when they don't talk to each other in three weeks or six months, he keeps thinking about her whereas she doesn't. But we know also how's Beck doing because Joe follows her in every place or city.
Joe, every time he sees an obstacle in Beck's life, which means there is something or someone who get between Beck and Joe, he just clears it one way or another, like it disappeared without leaving a trace. He even broke into her place at the beginning, when they first met at the bookshop. He thinks about (almost) everything in his crimes. He does that because he loves Beck. But this is a one-way love story. All the things he is doing for her, it seems normal for him to do this, but for us it is unexpected and twisted. 

Ce livre a été une révélation pour moi. J'ai adoré être dans la tête d'un gars bizarre. C'était effrayant mais drôle en même temps. L'écriture est incroyable, vraiment simple à comprendre pour nous, les étrangers. Joe, le personnage principal terrifiant est complètement fou de cette fille, Beck. Il continues de la suivre partout et elle l'ignore. C'est pourquoi il y a toujours une certaine tension dans ce roman. Beck est une femme qui adore être aimée par tout le monde, c'est quoi elle est une vraie reine du drama. Elle adore jouer avec les autres et avec leurs sentiments. Elle est jeune, 24 ans, et elle est encore à l'école. Elle sort avec ce gars, Benji, qui joue avec les sentiments de Beck. Mais elle adore ça. 

Beaucoup d'auteurs américains ont adoré ce roman, dont Stephen King qui a été mentionné plusieurs fois dedans. Il a dit, en parlant de ça, que ce livre est "Hypnotique et effrayant... Jamais lu quelque chose comme ça". C'est sûrement la principale raison de pourquoi j'ai lu You. Et je dois dire, je n'ai pas été déçue une seule fois. L'écrivain n'a pas arrêté de me surprendre tout au long du roman. 
Le truc c'est qu'il y avait des passages où Joe était violent, mais l'écrivain n'a pas écrit des pages sur ça. C'était résumé en deux phrases et c'est tout. C'est pourquoi j'adore ce bouquin. Tu dois rester concentré sur chacun des mots, parce que si tu ne le fais pas, tu seras perdu et l'histoire continue d'évoluer, de progresser. J'ai hâte de lire la suite pour suivre la vie de Joe après ce qu'il a fait. Je ne peux pas vous le dire, c'est une surprise. Vous devez vraiment le lire. 
En lisant ce roma, vous pénétrez dans un esprit pervers et psychopathe. C'est effrayant parce que il semble charmant, gentil avec Beck au début. Mais quand il n'est pas avec elle et que nous lisons ses pensées, alors on comprend à quel point il est malade. Mais il ne se fait pas soigner. Il est intelligent et cultivé. Il est tordu et sexy. Peut-être que c'est la raison pourquoi Beck est attirée par lui. Joe prend son temps avec elle, même quand ils ne se parlent plus pendant trois semaines ou six mois, il continue de penser à elle, tandis qu'elle non. Mais on sait comment va Beck parce que Joe la suit dans chaque endroit ou ville. 
Joe, à chaque fois qu'il rencontre un obstacle dans la vie de Beck, ce qui veut dire qu'il y a quelque chose ou quelqu'un qui s'interpose entre Beck et Joe, il s'en débarrasse d'une manière ou d'une autre, comme si ça avait disparu sans laisser de trace. Il est même entré par effraction chez elle au début, quand ils se sont rencontrés pour la première fois dans la librairie. Il pense à (presque) tout dans ses crimes. Il fait ça parce qu'il est amoureux de Beck. Mais c'est une histoire d'amour à sens unique. Toutes les choses qu'il fait pour elle, ça semble normal pour lui de les faire, mais pour nous c'est inattendu et tordu.



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